Sep 6, 2007

Le sort s’acharne sur Eto’o et Drogba


Les attaquants africains ont été tous deux blessés lors de leurs derniers matchs

L’attaquant camerounais du FC Barcelone, Samuel Eto’o à été victime d’une déchirure aux tendons de la cuisse droite. Il ne refoulera pas les terrains de football avant deux mois au moins. Didier Drogba est lui aussi tombé ce week end contre Aston Villa, il est blessé au genou.

"Eto’o a été opéré samedi matin suite à une déchirure partielle d’un tendon de la jambe droite par le docteur Ramon Cugat. Après l’opération, la période de récupération de huit semaines a été confirmée", indique le club catalan dans un communiqué.

Pour le médecin espagnol, l’opération était nécessaire car le muscle opéré est vital pour un footballeur. Eto’o devrait par ailleurs manquer tout le premier tour de la ligue des champions avec des matchs prévus contre Lyon, Stuttgart et les Glasgow Rangers.

La blessure d’Eto’o résoudra temporairement le casse-tête du coach du FC Barcelone Frank Rijkaard qui aurait peut-être eu du mal à aligner tous ses joueurs offensifs (Eto’o, Henry, Ronaldinho et Messi) au même moment.

Deux blessures en un an

On se souvient qu’une sérieuse blessure au genou droit (rupture du ménisque) avait déjà tenu Samuel Eto’o éloigné des pelouses pendant plus de quatre mois la saison dernière.

Pour l’attaquant camerounais, la blessure tombe évidemment mal puisqu’il ne pourra s’habituer au système tactique que l’équipe mettra en place, ni tester une éventuelle complémentarité avec Thierry Henry. Eto’o devra en outre revenir à son meilleur niveau pour regagner sa place.

De son côté, Jules Frédéric Nyongha l’entraîneur sélectionneur par intérim des Lions indomptables se veut optimiste. Il n’a pas souhaité convoquer un autre joueur pour palier à l’indisponibilité de son attaquant vedette. Contre la Guinée équatoriale, le 9 septembre prochain à Malabo Les Lions devront faire sans leur Roi.

Drogba touché au genou, peut être forfait face au Gabon.

Mauvais karma également pour Didier Drogba. Défait avec les Blues contre Aston Villa, l’ancien Marseillais a été touché au genou droit, le même qui le tracassait la saison dernière. Il pourrait être forfait pour le match qualificatif à la CAN 2008, qui aura lieu samedi prochain contre le Gabon.

Sep 5, 2007

Les premiers vols de la Air CEMAC pour mars 2008


Les premiers vols de la compagnie aérienne de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Air CEMAC), pourraient débuter à compter de mars 2008, a annoncé, dimanche à Brazzaville, le vice-président de la communauté, Jean-Marie Magimaau, à l'issue d'un entretien avec le ministre congolais à la Présidence chargé de l'Intégration sous-régionale et du NEPAD, Justin Ballay Megot.

M. Magima, qui a conduit la délégation de la CEMAC dans la capitale congolaise, a affirmé au ministre que les différents contacts pris auprès des autorités des pays membres allaient bon train.


La volonté des chefs d'Etat et du gouvernement de la CEMAC sera réalisée, a-t-il ajouté.


"Sur les six pays, quatre ont déjà concédé le droit du trafic aérien au profit de la compagnie, malgré les lenteurs observées", a indiqué Magima. S'agissant du financement de la future compagnie, les contacts sont en cours avec la Banque centrale et les gouvernements des pays membres pour réunir l'argent nécessaire à l'exécution du projet.


La conférence des chefs d'Etat de la CEMAC avait décidé à Yaoundé, par acte additionnel en décembre 2001, la création d'une compagnie aérienne commune dont le capital est estimé à 21 milliards FCFA.


Par ailleurs, la compagnie Air CEMAC sera un outil d'intégration sous-régionale pour faciliter la circulation inter-Etats et combler le vide laissé par la compagnie Air Afrique.


En outre, une étude de faisabilité réalisée par les experts de la zone avait démontré la fiabilité du projet. Ainsi, les ministres en charge de l'Aviation civile dans la CEMAC ont autorisé en août 2002 la recherche d'un partenaire technique et d'actionnaires privés.


Malgré tous les efforts consentis pour mener à terme le projet, beaucoup d'hommes d'affaires de la sous-région ne se sont pas montrés intéressés. Les spécialistes ont interprété cette participation minime à une très faible implication des gouvernements des différents Etats dans la mobilisation de leurs opérateurs économiques.


Le réseau aérien de la zone CEMAC ne dispose pas de beaucoup d'avions pour relier plus facilement l'ensemble des pays de la sous-région. Pour appuyer cette intégration, Air CEMAC représenterait la connexion de tous les pays membres, à savoir le Congo, le Gabon, le Cameroun, la Centrafricaine, la Guinée équatoriale et le Tchad.


M. Magima a précisé que la compagnie SN Bruxelles, partenaire de la sous-région dans le projet, attendait la contribution des pays membres de la CEMAC.

Détournements: La Présidence savait

Un montant cumulé de près d’un milliard de francs Cfa, sous ce chapitre, était au centre de l’audience de mardi dernier 21 août, qui s’est poursuivie hier mercredi. Mardi, l’ancien directeur général du Pad, Alphonse Siyam Siwé, était au box en premier. Témoin sous serment à sa demande, son interrogatoire était très attendu, à cette phase du procès. L’homme qui ne parle pas beaucoup devant les juges, et qui a pris l’habitude d’invoquer l’obligation de réserve à laquelle il est astreint, a soutenu que toutes les opérations financières liées au montant querellé de 958 millions Fcfa étaient comptabilisées, "donc régulières".
D’ailleurs, soutient-il, c’est le conseil d’administration qui apure les comptes. Or le conseil n’a jamais remis en cause les comptes du Pad présentés par l’ancien Dg. Lorsque le tour est revenu à Edouard Etondè Ekoto de prendre place au box mardi, le ton est monté. L’ancien président du conseil d’administration allant jusqu’à dénoncer la méthode essentiellement accusatoire adoptée par le magistrat instructeur.
Objection du président de la collégialité, Mougnol à Mboussi: "accusatoire est-il le mot que vous voulez utiliser?", Etondè Ekoto continue son exposé, après avoir indiqué qu’en son temps, il avait toujours attiré l’attention du secrétaire général de la présidence de la République sur la gestion du Pad.
"On me disait de laisser le directeur général travailler. Et il y avait effectivement beaucoup de travail à faire, la réforme portuaire étant un des déclencheurs du point d’achèvement", a-t-il expliqué. Etondè Ekoto a également déploré le fait qu’une mission de contrôle ait pu siéger au Pad, "sans rencontrer ni le président, ni les administrateurs".
Au chapitre des caisses de missions, des libéralités et des caisses d’avance, l’ancien Pca a reconnu avoir touché, "au titres de frais de missions tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Cameroun, des sommes d’un montant de moins de 6 millions Fcfa par an pendant cinq ans". Hier encore, Edouard Etondè a adopté une posture tendant à le dissocier de l’ancien Dg. Une ligne de défense qui n’est pas toujours du goût des avocats de Siyam Siwé.
Hier mercredi, les autres co-accusés ont été interrogés, sous le même chapitre de la gestion financière du Pad.

Source: Bonaberi.com

100 millions Fcfa volatilisés à la Bicec




La Banque internationale pour le commerce, l’épargne et le crédit (Bicec), vient de connaître un braquage tout à fait particulier. A la limite, l’on parle plutôt de la Société nationale d’investissement (Sni), comme étant la principale victime de l’affaire. En effet, une somme de près de 100 millions de francs Cfa a miraculeusement disparu du compte de la Sni à la Bicec. Dans les locaux de cette banque à Douala Bonanjo, un silence de marbre entoure ce coup, un de plus dans une banque camerounaise. Quelques employés qui s’expriment sous le couvert de l’anonymat, dissuadent plutôt le reporter de Mutations : " l’information bancaire est délicate, ne vous y aventurez pas ".

La requête aux fins de rencontrer plutôt des sources autorisées est rejetée : " on n’a rien à vous dire ". Toujours est-il que d’autres sources à la Bicec reconnaissent l’existence d’un acte d’escroquerie qui secoue la banque en ce moment.
Depuis près de deux semaines, des cadres de la Bicec ont été interpellés à Douala puis conduits à Yaoundé. Alors que leur présence était signalée du côté de la légion de gendarmerie du Centre, c’est plutôt à la compagnie de gendarmerie de Yaoundé I qu’ils ont été gardés à vue. Vendredi 31 août, un gendarme en service dans cette unité a reconnu que trois personnes au moins, tous des cadres de la Bicec, avaient été entendues dans cette unité. " Il y aura des libérations d’ici mercredi, mais d’autres suspects sont toujours recherchés ", confie-t-il, tout en affirmant que les libérations annoncées pour cette semaine étaient prévues pour vendredi dernier, avant d’être différées à la dernière minute.

Que reproche-t-on aux cadres de la Bicec déjà interpellés ? Notre source ne répond pas avec précision. Tout ce dont elle est sûre, c’est que " par exemple, le code de l’un des suspects a été utilisé à plusieurs reprises pour interroger le compte de la Sni logé à la Bicec". Autre précision, nul ne peut dire si les suspects eux-mêmes ont effectué les opérations querellées ou si les transactions mises en cause sont le fait de quelques escrocs. Un haut responsable de la gendarmerie rencontré vendredi 31 août au Secrétariat d’Etat à la défense (Sed) a révélé que le coup de vol intervenu donne des soucis aux enquêteurs. " Au-delà de cette transaction, nos services vont se pencher sur un certain nombre de documents ", a-t-il expliqué. Ces documents brandis, dont nous n’avons pu obtenir copie, portent sur des "opérations suspectes effectuées en amont et en aval ", dans deux banques commerciales de Douala. Selon ce responsable de la gendarmerie, "il est possible que ce type de coup dont la Sni vient d’être victime", soit souvent mené avec "des complicités insoupçonnées. Et d’ajouter, l’opinion sera publiquement informée au bon moment. "